Meijo Shuzo
Meijo Shuzo
Une brasserie qui, en ajoutant des équipements d’avant-garde au procédé traditionnel de fabrication, prépare du saké durant toute l’année pour le distribuer dans l’ensemble du pays.
J’ai entendu dire que vous étiez une « brasserie des quatre saisons » pouvant préparer du saké toute l’année.

La méthode traditionnelle par «boîtes à koji», utilisée pour la fabrication du ferment, essentielle dans la préparation du saké, est artisanale et se fait avec soin
Notre maison a commencé à produire du saké en 1864.
Durant notre siècle et demi d’histoire, nous avons accumulé à la fois des techniques et des traditions.
C’est en 1961 que nous avons pris notre nom actuel de Meijo Shuzo qui est un regroupement de 7 brasseries de la ville de Himeji.
Nous avons intégré, dans notre nom Meijo, le château de Himeji qui est internationalement connu.
Nous avons introduit des équipements d’avant-garde, comme des climatiseurs basse température, et nous pouvons préparer le saké tout au long de l’année. Avec le contrôle par ordinateur, nous pouvons de plus produire du saké de qualité toujours égale.
Nous produisons actuellement 800.000 bouteilles de 1,8 litres par an.
Pour faire connaître le saké de Harima au plus grand nombre de gens possible, nous distribuons nos produits dans tout le Japon mais aussi à l’étranger.
Nos équipements sont hypermodernes mais nous n’utilisons pas les machines dans la fabrication du ferment koji pour le Daiginjo par exemple, mais la méthode traditionnelle avec boîtes à ferment et nous le préparons en fonction de l’expérience et de l’intuition du maître brasseur.
Je pense que c’est un procédé de fabrication associant de manière équilibrée la mécanisation et le savoir-faire traditionnel.
J’ai entendu dire que votre « Meijo Junmai Kakushizake » était très populaire.

La mise en place d’équipements de climatisation d’avant-garde permet de préparer du saké toute l’année. La production de masse de saké local de qualité est ainsi possible
C’est un saké brut non filtré qui n’est pas commercialisé dans les points de vente ordinaires. On ne peut l’acheter qu’en venant directement à la brasserie ou par notre site Internet. Parce que son contrôle de qualité est difficile.
C’est pour ça qu’autrefois, seuls les brasseurs pouvaient le boire. C’était un saké rare et précieux, d’où le nom de « Kakushizake », saké secret.
Nous avons voulu faire goûter aux amateurs de saké japonais son goût frais, caractéristique des saké bruts non filtrés.
Nous ne pouvons le produire que deux fois dans l’année, en mars et en novembre, mais le nombre d’amateurs a augmenté par le bouche à oreille et ils l’attendent à chaque fois avec impatience.
C’est un saké de type totalement opposé à celui du saké en grande production et je pense qu’il permet de mieux faire connaître le plaisir du saké.
Vous avez également un saké nommé « Kuroda Kanbei » qui est en étroite relation avec Himeji, n’est-ce pas ?

Une machine de cuisson continue du riz à la vapeur, commandée par ordinateur. Les équipements les plus perfectionnés sont utilisés dans chacun des procédés
En 2014, le héros du feuilleton historique de la NHK a été le grand stratège Kuroda Kanbei, originaire de Himeji.
Nous avons enregistré la marque commerciale « Kuroda Kanbei » et nous avons développé une série de produits. Je pense et j’espère que les produits de cette série, le « Tokusen Karakuchi Kanbei », le « Kanbei Nigorizake » et le « Shiboritate Kanbei », vont commencer à progresser sur le marché à l’avenir.
Je suis content, n’est-ce pas, de voir que par l’intermédiaire de ce feuilleton le saké local de Harima, s’est fait connaître dans tout le pays.
Vous avez construit de nouveaux bâtiments pour votre brasserie en 2006. Quels sont vos projets de développement pour l’avenir ?

Au rez-de-chaussée de l’usine, la mise en bouteilles et l’étiquetage. L’avantage de pouvoir produire du nouveau saké toute l’année
On dit que la consommation de saké a diminué du tiers par rapport à la période de pointe. Mais je pense qu’il est possible d’inverser la tendance en faisant de la publicité auprès des jeunes ou des femmes, ou en lançant des produits bons pour la santé.
En plus, si on élargit un peu sa vision, on s’aperçoit que la consommation de saké japonais augmente chaque année à l’étranger. Nous pensons que c’est là une excellente occasion et nous avons l’intention d’exporter activement nos produits outre-mer.
Car, en fait, le saké japonais semble de plus en plus apprécié chaque année à l’étranger.
On dit que le saké a une histoire de plus de 2 000 ans.
Nos ancêtres ont intégré les techniques d’avant-garde de chacune des périodes, ils ont fait alterner la création et les innovations et ils ont élevé ainsi le niveau de qualité jusqu’à aujourd’hui. À notre tour, nous devons avoir à cœur de conserver les éléments importants et de poursuivre nos efforts pour produire du saké délicieux et harmonieux.
Produits recommandés
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Shiboritate Kanbei
Un saké avec toute la nouveauté et la saveur umami du saké nouveau shiboritate (frais pressé). Pour apprécier une fraîcheur incomparable.
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Tokusen Karakuchi Kanbei
Un saké sec et net qui convient parfaitement aux repas et met en relief toute la saveur des plats.
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Kanbei Nigorizake
La plus fine essence du riz fond agréablement en bouche. Son succès est dû à sa douceur modérée et car il est facile à boire.
Présentation Meijo Shuzo

Adresse | 2222-5, Toyotomi, Toyotomi-cho, Himeji-shi Hyogo 679-2123, Japon |
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Tél | 079-264-0181 |
Fax | 079-264-2520 |
Ouvert | 8h30 à 17h |
Fermé | samedi, dimanche et jours fériés (ouvert parfois le samedi) |
Parking | 10 places |
Visite brasserie | Non |
Mode de vente | Achat au bureau de la brasserie, commandes par téléphone et par fax. Pour des informations plus détaillées, consultez ici (site externe) |
Dégustation | Non |
URL | http://meijoShuzo.co.jp/ |